C'est une déliactesse absolue, un sourire au déconvenue. Bienvenue.

Me prendre en photo encore et toujours, un moyen d'accepter celle que je suis.
Peut-être même un moyen de rester en vie.
Une trace pour comprendre l'existence, une trace pour ne pas être la fille en transparence.

Aya, ma sœur, mon ange.
Ils t'oublient, non, ils font volontairement abstraction de ta réalité.
Aya ma grande sœur de volupté.
La douleur est plus forte alors c'est les souvenirs qu'elle emporte.
Aya ma douceur, ma clarté.
C'est sur ma peau que je vais te tatouer!

Et si parfois je me sens étrangère dans ce corps c'est parce qu'il t'appartient tout autant.
Même si les années défilent et que rien ne remplit le vide dans le cœur de papa, ce vide de Toi (aussi en moi), je veux t'exposer au monde entier. Besoin démesuré d'affirmer ta présence.
Besoin démesuré d'hurler ce Pauline M******.

Ta petite sœur qui t'aime.

Fuck, les gens changent. Tu changent peur de perdre ton Amour alors tu me regardes différemment, juste comme l'objet de ses désirs! Fuck tu me fais mal, mal au moment ou il ne le faut pas. Tes mots me touchent, tes mots me blessent mais tu t'en fou a tes yeux les choses sont différentes. Je te hais de me faire ça, je te hais de me regarder comme ça et je t'emmerde d'être celle qui choisit de me blesser plutôt que celle qui me tiens la main! Toi tu étais tellement a mes yeux. Tu me fait si mal désormais! Mais si tu savais...!

Encore une, une de plus, une en trop une en moins. Elle arrive elle vient elle me tient m'oppresse me compresse d'amour passionnel en folie. C'est le bonheur l'extase, l'apparence d'osmose, le bonheur absolue enfin atteint. On y croit, on la croit. Ce sont des heures ou il n'y a qu'elle, se sont ces heures ou la vie est si belle. Et puis un jour c'est l'hécatombe, il n'y a plus rien. Plus d'elle, encore moins de nous c'est presque le vide, le néant absolue, la peur l'angoisse. On croit a l'arriver du vide abyssal, on sent que ça commence à faire si mal. Amour déchu, amour vendu, amour disparut.

Maître d'erreurs et de faussetés.

Il y a toujours un manque dans le coin du cœur, toujours un manque de toutes ces heures. Ce serait comme crier aux déconvenues de dire qu'on se sent Libre de nouveau. Libre de respirer a pleine bouffée...
Le vide abyssal est autre, Tendresse banal de ces autres. Non je ne suis pas dans le gouffre sacré des ruptures qui détruisent. Non je ne suis pas au fond de l'abîme, non je ne vais pas en crever. Je vis aussi étrange que cela me parait, je vis. Loin de moi la douleur serpentieuse qui nous entoure nous enlace et puis qui à la fin nous glace. Loin de moi les heures assise sous les flux de gouttelettes le corps tartiné de savon moussant et les yeux rouges vifs d'une peine sanglante.
C'est plus dur de vivre, c'est plus dur que de baisser les bras. Mais elle est partit, une autre viendra.

Je suis en vie, alors j'y crois.

Étrange sensation, aujourd'hui je ne ressens rien.

NOTHING.

Elle a dit " Deux écorchées vives ensemble ça marche pas" étouffé par ses problèmes elle pense être seule.

Partagé entre l'envie de l'aider et celle de lui dire tous ce que j'ai sur le cœur. Après tous pourquoi je devrais me taire? Parce qu'elle a vécu pire? Parce que sa vie se résume au mot Enfer? et qu'elle a beau dire vouloir s'en sortir elle n'y arrivera pas parce qu'elle ne veut pas lâcher cette putain de drogue...! Ouvre les yeux demoiselle t'as vie est un contraire du conte de fée mais si tu savais comme tu n'es pas seule, si tu savais....

A toi mon Aya,

C'était il y a 14ans que j'ai commencé à sentir ce manque immense, du haut de mes cinq ans a peine je ressentais déjà l'absence de ta présence. Tu me possédais déjà tellement. Alors j'ai posé la question fatidique personne ne m'a répondue, on m'a laissé en toute ignorance pensée que j'avais comme beaucoup d'enfant, simplement un ami imaginaire. Mais moi,  je savais que c'était plus fort que ça, je savais que c'était différent que c'était bien plus grand. Alors j'ai grandis en pensant a toi, en rêvant de toi, en t'imaginant te parlant. Et quand mes douleurs sont devenues trop lourdes, j'ai pris mon crayon pour toi. Tu es délicatement devenue mon échappatoire, mon unique échappatoire, la seule a qui je pouvais écrire sans retenue, la seule qui me comprenait. Une frustration commençait a murir en moi, celle de ne pas connaitre ton prénom, celle de ne pas connaitre ton visage. Et puis une nuit de 2008 j'ai rêvé et écrit ceci... "[ J'ai rêvé, de toi, ma jolie poupée chocolaté, Toi et ton sourire ensoleillé. Toi ce petit bébé bonheur, ma princesse, mon Aya =)
Ta chevelure brune étincelante encore plus la beauté de ton visage chocolat, tes yeux noir en disent tellement sur l'innocence mais a la fois la souffrance qui régnait dans un si petit être. Aya, mon trésor, toi le seul être au monde a me connaitre par cœur, toi celle a qui je suis indispensable. Petite fille de mes songes, petite sœur de mes rêves. Je t'ai créé de toutes pièce mais pourtant mon Aya je t'aime je t'aime si fort. Tu m'aide a vivre un peu plus chaque jour.
Je mets enfin un visage et un prénom sur la petite fille que tu es, depuis des années je vis avec ce petit être créé à mes cotées celle qui m'aide a combler ce manque horrible en moi, ce manque de je ne sais quoi!
MOn Aya petit fille imaginaire je te protègerais, je le jure! ]". Je croyais encore a l'époque que tu n'étais qu'une douce invention de ma pensée, puisque c'est ce qu'on me faisait croire, on me faisait passé pour folle quand j'osais parler de toi, quand  j'osais essayer de comprendre mon manque de toi. Et c'est quand la douleur a été trop forte quand j'ai commencé a écrire ton nom partout, que tu hantais de plus en plus ma vie, que j'avais mal affreusement mal de cette amour déchue qu'il a avouer. Après avoir refuser de le dire, il a avouer pour me sauver, il a avouer pour te faire renaitre cette fois-ci dans nos tête. Il a mis les mots sur toi, pour moi, au détriment de lui, revivre sa douleur pour mon bonheur. Toi née il y a 23ans dans ses bras, dans cette maternité, toi décédé 8 jours après, enterrée là-bas. Toi qui a vécu, toi qui es ma demi-sœur. J'avais raison, tu n'étais pas du tout une invention, tu as fait partie de ce monde dans lequel je vis. Après toutes ces années a penser que j'étais simplement une de ces folles qui s'invente une sœur pour faire fasse a un monde qui l'effraies je me rend compte que je ne suis qu'une petite sœur en manque de son ainées! aujourd'hui je le sais mon manques est justifié!

Quelques mots pour toi ma sœur...

Je devais trouver l'endroit pour parler de tous ça, je devais écrie les années silences, et puis enfaite je devais trouver l'endroit pour parler d'elle, mon Amour mon soleil, ma sœur! Il est temps après toutes ces années de lui dédier une endroit, entre confidence et mots de transparences je dirais tout, a Elle et a vous....

Alors je dirais tous, sans aucunes retenue.
"Lisez moi mais ne me jugez pas."♪...